lundi 4 avril 2011

Vapeurs d'alcool



La révolution est passée par là? non, mon dernier post remonte à quelques mois déjà, cela me semble être une éternité au vue de ce qui a fait trembler les lutins charognards. Des virus, cancer et autres agents pathogènes qui parasitaient et parasitent mon pays.

La couleur a changé, le mauve est mort.. Vive le Rouge.? Vive le Bleu? le Vert?
J'aimerais bien qu'on mette un arc en ciel à la place d'une seule couleur.

Je rêve trop.. surtout que maintenant des lutins dont on soupçonnait l'existence viennent brandir des épées d'un autre temps. Des lutins plus dangereux que ceux d'avant? Ai je raison en disant cela.. Je ne sais pas. Je reconnait néanmoins qu'on dispose de lutins High-Tech, dotés d'interfaces GPS et de détecteurs infra-rouge pour ne pas qu'ils se prennent les pieds dans leur barbes quand ils marchent.

Le stress est terrible, ma paranoia grandie, what next?

L'angoisse prend l'allure d'une roche aux reliefs acérés. son passage griffone dans la chair écorchée un message terrible. Je serai toujours là dit elle, je me nourrit de tes espoirs vain et des promesses non tenues d'un avenir meilleur.

Elle roule confiante vers la sortie de ma caverne. Elle rectifie son trajet selon son besoin incessant d'inscrire en lettre de sang son maudit leitmotiv.

Je suis toujours là et si je m'éloigne c'est pour mieux revenir avec un rappel d'autant plus fort. Elle s'achemine vers la sortie de ma caverne, non pas pour partir mais pour obstruer la lucarne d'espoir.



jeudi 16 décembre 2010

Confiteor.

Bon ça commence à prendre l'air d'un journal intime (intime mon oeil). Ce post et j'arrête de déballer mes conneries pour consacrer ce blog à des choses plus intéressantes.

Voila, les traces commencent à s'estomper. Une brise d'air tiède réchauffe mon "deep inside".
I'm getting over it!! Finally.. that's real good news..

Je me reprends en main, et ça c'est extraordinaire. Chassées les pensées négatives, place au soleil. J'ai hâte de rencontrer, d'échanger. Se concentrer sur mon travail. Yeppa!

Les voies du seigneur sont impénétrables. L'Homme à son image, a un coeur dont les voies sont tout aussi impénétrables. J'ai eu ma charge de sensations fortes. Une overdose auto infligée et pour cause...

J'étais à deux doigts de rentrer dans le moule. De me faire une raison et de me dire que la voie sur laquelle je marchais était celle de la perdition.
A deux doigts de me rendre à l'évidence que si je restais tel que j'étais je n’apporterai que douleur et désolation à mes parents.
A un iota de crier mea culpa, mea maxima culpa de pouvoir sentir des amours interdits enjolivés par le Malin. A deux doigts de construire ma vie autrement.

Nonsense, l'Autre n'est parfois que l'instrument qu'on choisi avec minutie pour s'infliger les pires tourments.

C’est arrivé et je suis redevenu la brebis galeuse. En perte de repères, il aurait suffi d’un maudit battement pour que la Voie Royale que je m’étais construite s’effondre. L’illusion est partie. La je me redirige après le réveil refaire pénitence. Me traîner à m’écorcher les genoux. Miserere mei Deus!!!!!!!!!!!!

Et puis Merde. Je suis perdu pour perdu.

Have fun, take it easy, go ahead and don't look back in anger!! Que des paroles agréables à entendre. Le souci est que je me sens quelques peu changé, vidé. Il faut dire que j'ai appuyé de toutes mes forces sur le bouton Delete.

J'ai choisi de m'envoyer balader. Je suis damné, je ne suis pas de ceux promis au paradis.

J'ai vécu des émotions que pensais impossibles jusqu'à peu. Le temps à cette manie de toujours ébranler nos certitudes. Dommage, il n'y a que ce mot qui reste.

Je porte désormais un regard étranger sur ce qui a été il y'a quelques jours un supplice. Cela ne me fait plus ni chaud ni froid.

C'est grave Doc?

mercredi 15 décembre 2010

Remous - 1

Le temps est un long fleuve tranquille diraient certains. Je n’en fais pas partie, pour moi il m’a tout l’air d’être une tumeur dont la métastase n’est épargnée à personne.

L’allure que prend l’évolution de cette gangrène est fascinante. Tout d’abord, comme pour masquer sa face hideuse, il apporte son lot de bien heureux événements : la première dent, les premiers pas, les premiers amis, les premières réussites, les premiers amours et j’en passe. Ces événements seraient t-il des antalgiques administrés en compensation. Le temps poursuit alors son infatigable besogne de destruction?

Que se passe t-il lorsque l’absence d’heureux événements se fait sentir. Le sevrage est très pénible. Par manque on se fait complice du temps. On lui offre des nouveaux clients. On se marie et on a des enfants avec qui nous revivons la même rengaine des heureux événements. Ceux là même arrivés à un certains age, nous les poussons à honorer le rituel et revivre à travers les petits enfant jusqu'à l’extinction des lumières. Parasites.

D’autres ne peuvent pas emprunter cette voie royale. Les raisons ne manquent pas. Mais alors comment ne pas succomber à la souffrance du sevrage.

Folie, Obstination, Résignation. Tant de médicaments se tassent sur le présentoir de la vie.
Solitude, Exclusion. Ce n’est là que quelques effets secondaires.

Les gardes fous ridicules comme les plaisirs cèdent à leurs tours. Le corps se dégrade, on ne plait plus. On est frustrés et seuls. On a alors l’air de losers face à ceux qui ont empruntés la voie royale. Il nous rie au nez parce que eux ils ont obtenu un sursis en vendant leurs progénitures à la mort.

La trentaine qui s’approche à petits pas discrets, me rend nerveux et je me pose la question de ce que je dois faire.

Carrière, Réussite, Intellectualisme, Succès ?

Peut être ce sont là les meilleures alternatives. Mais jusqu’où ceux là pourront résister aux assauts. Pis encore, à quoi bon les sacrifices que je ferai.

La question reste ouverte, à suivre

mardi 14 décembre 2010

Mon Salut.

Il me tarde de ne plus voir ton sourire mesquin, ne plus sentir ton haleine fétide.
Il me tarde de ne plus toucher ta peau épaisse ni te sentir contre moi.
Il me tarde de ne plus rire de ton gros nez ni caresser ta barbe dorée.
Il me tarde de ne plus voir tes yeux bleus de malice ni pleurer quand je repense à toi. Serpent.
Il me tarde de vivre enfin.


Menteur, il ne me tarde rien de tout ça,
C’est fini et je m’accroche à tes pas.
Litanie pour consoler mon égo,
Meurtri par ton regard vers un autre,
Détruit par tes paroles pleines de sens,
Tu l’as dis, tu ne peux pas me donner plus.


Tu t’es trompé.
Le don de la souffrance est bien plus intense.
Vestige, ruine rongée par la honte
Se laisser chavirer au chant des sirènes,
Elles savent si bien planter leurs crocs.
Carcasse décharnée, je me maudis pour mon erreur.


Ton absence me presse contre la source de mon bonheur.
Mes bras flanchent et je m’écrase contre elle.
Elle ne tarie pas mais l’eau se transforme en lave.
Elle consume ma poitrine et liquéfie ma chair.
Sur mes yeux humides les cendres durcissent et s’agglomèrent.
Aveugle, seul avec ma compagne fidèle, ma douleur.


Arraché à ma vie.
Séparé de la banalité tranquille des mes anciens soucis.
Dans ce qu’était avec toi, le promis Eden d’Epicure,
Je cherche l’épine à planter dans ma peau et suturer ma blessure.
Je ne trouve que des éclats de moments qui m’écorchent et me rendent fou,
Je cherche à tous prix de quoi sceller ce trou. Pourri.


Il me tarde de ne plus mourir.
Il me tarde de ne plus payer mon tribut de sang.
Il me tarde de ne plus te voir dans la fumée de mes cigarettes.
Il me tarde d’oublier le goût de tes lèvres.
Il me tarde de te voir disparaître à jamais.

jeudi 9 décembre 2010

Fuck

Parfois on voudrait se détacher de soi, parfois on nous y pousse, parfois on n’a pas d’autre issue que de se jeter dans le vide.

Story ends, je ne le comprendrai jamais. L’amertume est poignante. Partir sans obtenir ce qu’on a pourtant cru pouvoir saisir, tout sombre dans l’irréel. On se rattache à des impressions de réalité fugaces complètement étrangères dans notre monde, tellement présentes dans notre sphère et si absentes dans celui des autres.

L’appel d’un être cher ou son écho, la froideur qu’on rencontre quand on entoure de ses bras humides et tièdes une statue froide. Un marbre parfait dans sa raideur. L’étendue de tout l'égoïsme dont on est capable se trouve personnifiée face à soi. Je déballe des histoires, je maquille mon emprunte mais ne dis jamais les choses.

Tu m'entends? Jamais.

Pourtant tu les dis si bien dans une langue que toi seul comprends, unique réconfort de ton égo. Adieu est le mot qui a le plus de sens, un au revoir peut être ? Non un Adieu à se dire à soi même avant de le dire à l’autre.

Quand la fumée noie le chagrin, le feu qui consume la chair n’est pourtant pas celui qu’on pensait capable de purifier. Malheur à celui qui se frotte à l’effroyable monstre Amour. Souffrance, honte.

Parfois le réconfort ne vient pas de l’objet du désir, mais de la petite lueur qui germe à son coté comme s’il fallait monter si haut. La chute, un instant, je m’éveille dans ma chute, cette petite lumière que je ne voyais pas se transforme, prend de la place, s’agrandit pour devenir la sérénité qui m'a été tant louée.

Deux créatures marchant côte à côte. Enfin mais apprenons nous de nos erreurs ?

jeudi 15 avril 2010

Ce matin j’ai pleuré..

Crise d’angoisse ? Épisode dépressive ? Je ne suis pas là pour faire un diagnostic. Tout ce que je sais c’est que ce matin j’écoutais

«
Sûr que j’étais là pour faire la fête
Et j’ai levé mon verre à ceux qui n’ont plus rien
Encore un verre, on n’y peut rien
J’étais là devant ma télé à 20 heures
J’ai vu le monde s’agiter
S’agiter

»

Mes glandes lacrymales se sont excitées.. je n’ai rien pu faire pour les dissuader de m’offrir en spectacle.. J’étais au volant de ma voiture et ma vue s’est embrumée.. Ca venait de mes tripes et j’ai chialé comme un enfant.. J’ai voulu me rattacher à la réalité et ne faire qu’entendre la musique. Surtout pas les paroles, surtout pas

«
J'ai bien vu
le sort que le nord réserve au sud.
Bien compris le mépris,
j'ai été là pour compter les morts

»

Chose impossible !
... Je vois un vieil homme en guenilles qui pousse une caisse avec des objets récupérés des bennes. Il se fait klaxonné. Un monsieur au volant de sa voiture de luxe s’invective parce que le vieil homme ne pouvait pas pousser rapidement son cadi de fortune et laisser passer monsieur V.I.P.
Il s’invectivait parce que le monsieur en costume n’avait que faire de la misère du vieux.
Il s’invectivait parce que il n’y a plus de place pour la compassion dans son cœur.
Il s’invectivait parce qu’il a tout les droits.
Il s’invectivait parce qu’il avait besoin d’assouvir ses désirs de brutes en col blanc.
Il s’invectivait et insultait non pas parce qu’il avait une quelconque urgence, il s’est arrêté à un débit de tabac à peine cent mètres après, mais pour s’invectiver.
Il s’invectivait parce qu’il est bon élève à l’école de l’ère moderne.
Il s’invectivait parce que t’écrase ou tu te fais écraser.
Il s’invectivait parce que, je l’espere, il avait honte de s’invectiver mais c’était là le seul langage qu’il ait appris dans son ascension.

Il s’invectivait, s’invectivait
Et je pleurais

«
J'étais là et je n'ai rien fait
Et je n'ai rien fait

»

Plus loin, des automobiles doublaient à droite.
De automobiles s’arrêtaient sans crier gare et sans clignotant pour acheter du pain à la boulangerie à droite.
Aucun respect des priorités, bêtises humaines.
Je pense qu’on est plus vrai au volant de son véhicule que quand on est en famille, au bureau ou au restaurant.
Les bas instincts se réveillent. La vitesse, la puissance et tout ce qu’on peut en faire se dévoilent plus facilement dans l’anonymat des cocons métalliques.
Des fenêtres qui s’ouvrent, balançant déchets en tout genres, gobelets, mouchoirs et aussi des déjections verbales immondes.

Je ferme les volets et je repasse la chanson en boucle une deuxième fois

«
Et lui qui me disait
Je suis un dur, tu vois les brûlures
là sur mes bras
Je les sens pas
Je les sens pas

»

Foutaises, il ment, il te ment, il se ment, il nous ment.
Mais il sait, tu sais, nous savons qu’il ment
Tu compatis, je compatis bien
Mais on fait rien
Je m’y reconnais, la douleur tu la ressens plus.
C’est mieux, laisse la te glisser sur la peau elle est superflue.
Mais aujourd’hui j’ai pleuré,
Parce que... Innocent, niais, candide j’étais

«
J'étais là c'est vrai
Nous, qui n’y comprenait rien
Mais on trouvait ça bien
Ça bien

»

Je sanglote, je suis pris de spasmes.
Je suffoque dans l’habitacle. Je me gare. Les larmes coulent… coulent transparentes sur mes joues rouges et inondent ma barbe. J’ai envie de crier, gueuler. Laisser un son brut pénétrer les cœurs glacés. Réveiller ces gens qu’on mène en pâtures au nom de la modernité, du progrès et de la logique de marché. Réveiller la compassion, l’empathie. Comprendre… Alter mondialisme, peut être ! Commerce équitable peut être ! Auroville peut être ! Laïcité peut être ! Amour réel pour son prochain peut être !
Je devrais commencer par moi-même, je pleure c’est un bon début.

Mes larmes sèchent à l’air. Je remonte dans la voiture et je pars.
J’arrive au bureau,
Bonjour tout le monde. L’assistante à l’accueil, lobotomisée se goinfre comme à son habitude.

Heureux dans la bêtise, malheureux en dehors.

PS: La chanson "j'étais là" de Zazie

vendredi 26 mars 2010

s9ifa dépotoir: logorrhée fétide

Bordel de merde et Patrouilles de couilles puantes. Vassili
trouvera de la connerie dans le fin fond de la galaxie pour nous la
chanter, foutue éternelle damnation de la mer de merde où des péteux
viennent se soulager les tripes.. Faites chier, foutue planète
désabusée. Foutue terre aux gros seins, en permanente pandiculation
Sucer le lait des cuisses pour cracher ensuite du venin. Le boulevard
fait chanter les pas au dessus. Des grappins ridicules lancés sur les
frontières helléniques civilisées. C’est des culs troués qu’on voit à
la place des blastomères. STOP blasphèmes ! Les gaga sucent gigi et
se tapent lala et à tour de pisses jouissent tous dans le même trou. Le fion monumental de la Tunisie. De la lumière circule dans ma
cale et on joue aux beaux momifiés. ammar est là, il est là et pas
las ! dommar ammar il est la ! Il est là et fait chier !
Veux regarder la merde par l'hublot ! toujours la merde obstinément
s’étend, elle ne se fatigue jamais elle continue de croître ! Quelle
force, je la veux cette force merdiforme. Le KK ne fait pourtant que
s’agglomérer et durcir. C'est un tas de plus en plus grand ! C’est
grand, c’est beau et c’est monumenballement solide, c’est inégalable
et c’est phalliquement viril. Tour de Babel faite de chiasse qui
s’oxyde au soleil ! Ça durcit et se fossilise ! Miracle !! Elle est pourtant
encore remâchée puis recrachée pour toujours alimenter le flot
ininterrompu de matières fécales dans lequel nous baignons, nous
brassons des déjections de toutes couleurs, de toutes odeurs.
Elle est là, elle peut s’appeler patrie, elle peut s’appeler amour,
elle peut s’appeler amitié, le texte pourra être relu, sans la grimace
qui s’est dessiné jusque là sur vos lèvres, si jamais vous êtes arrivé
jusque là. C’est bon on arrive au rivage, la merde c’est derrière, il
fallait en parler, faire le vide c’est créateur