jeudi 16 décembre 2010

Confiteor.

Bon ça commence à prendre l'air d'un journal intime (intime mon oeil). Ce post et j'arrête de déballer mes conneries pour consacrer ce blog à des choses plus intéressantes.

Voila, les traces commencent à s'estomper. Une brise d'air tiède réchauffe mon "deep inside".
I'm getting over it!! Finally.. that's real good news..

Je me reprends en main, et ça c'est extraordinaire. Chassées les pensées négatives, place au soleil. J'ai hâte de rencontrer, d'échanger. Se concentrer sur mon travail. Yeppa!

Les voies du seigneur sont impénétrables. L'Homme à son image, a un coeur dont les voies sont tout aussi impénétrables. J'ai eu ma charge de sensations fortes. Une overdose auto infligée et pour cause...

J'étais à deux doigts de rentrer dans le moule. De me faire une raison et de me dire que la voie sur laquelle je marchais était celle de la perdition.
A deux doigts de me rendre à l'évidence que si je restais tel que j'étais je n’apporterai que douleur et désolation à mes parents.
A un iota de crier mea culpa, mea maxima culpa de pouvoir sentir des amours interdits enjolivés par le Malin. A deux doigts de construire ma vie autrement.

Nonsense, l'Autre n'est parfois que l'instrument qu'on choisi avec minutie pour s'infliger les pires tourments.

C’est arrivé et je suis redevenu la brebis galeuse. En perte de repères, il aurait suffi d’un maudit battement pour que la Voie Royale que je m’étais construite s’effondre. L’illusion est partie. La je me redirige après le réveil refaire pénitence. Me traîner à m’écorcher les genoux. Miserere mei Deus!!!!!!!!!!!!

Et puis Merde. Je suis perdu pour perdu.

Have fun, take it easy, go ahead and don't look back in anger!! Que des paroles agréables à entendre. Le souci est que je me sens quelques peu changé, vidé. Il faut dire que j'ai appuyé de toutes mes forces sur le bouton Delete.

J'ai choisi de m'envoyer balader. Je suis damné, je ne suis pas de ceux promis au paradis.

J'ai vécu des émotions que pensais impossibles jusqu'à peu. Le temps à cette manie de toujours ébranler nos certitudes. Dommage, il n'y a que ce mot qui reste.

Je porte désormais un regard étranger sur ce qui a été il y'a quelques jours un supplice. Cela ne me fait plus ni chaud ni froid.

C'est grave Doc?

mercredi 15 décembre 2010

Remous - 1

Le temps est un long fleuve tranquille diraient certains. Je n’en fais pas partie, pour moi il m’a tout l’air d’être une tumeur dont la métastase n’est épargnée à personne.

L’allure que prend l’évolution de cette gangrène est fascinante. Tout d’abord, comme pour masquer sa face hideuse, il apporte son lot de bien heureux événements : la première dent, les premiers pas, les premiers amis, les premières réussites, les premiers amours et j’en passe. Ces événements seraient t-il des antalgiques administrés en compensation. Le temps poursuit alors son infatigable besogne de destruction?

Que se passe t-il lorsque l’absence d’heureux événements se fait sentir. Le sevrage est très pénible. Par manque on se fait complice du temps. On lui offre des nouveaux clients. On se marie et on a des enfants avec qui nous revivons la même rengaine des heureux événements. Ceux là même arrivés à un certains age, nous les poussons à honorer le rituel et revivre à travers les petits enfant jusqu'à l’extinction des lumières. Parasites.

D’autres ne peuvent pas emprunter cette voie royale. Les raisons ne manquent pas. Mais alors comment ne pas succomber à la souffrance du sevrage.

Folie, Obstination, Résignation. Tant de médicaments se tassent sur le présentoir de la vie.
Solitude, Exclusion. Ce n’est là que quelques effets secondaires.

Les gardes fous ridicules comme les plaisirs cèdent à leurs tours. Le corps se dégrade, on ne plait plus. On est frustrés et seuls. On a alors l’air de losers face à ceux qui ont empruntés la voie royale. Il nous rie au nez parce que eux ils ont obtenu un sursis en vendant leurs progénitures à la mort.

La trentaine qui s’approche à petits pas discrets, me rend nerveux et je me pose la question de ce que je dois faire.

Carrière, Réussite, Intellectualisme, Succès ?

Peut être ce sont là les meilleures alternatives. Mais jusqu’où ceux là pourront résister aux assauts. Pis encore, à quoi bon les sacrifices que je ferai.

La question reste ouverte, à suivre

mardi 14 décembre 2010

Mon Salut.

Il me tarde de ne plus voir ton sourire mesquin, ne plus sentir ton haleine fétide.
Il me tarde de ne plus toucher ta peau épaisse ni te sentir contre moi.
Il me tarde de ne plus rire de ton gros nez ni caresser ta barbe dorée.
Il me tarde de ne plus voir tes yeux bleus de malice ni pleurer quand je repense à toi. Serpent.
Il me tarde de vivre enfin.


Menteur, il ne me tarde rien de tout ça,
C’est fini et je m’accroche à tes pas.
Litanie pour consoler mon égo,
Meurtri par ton regard vers un autre,
Détruit par tes paroles pleines de sens,
Tu l’as dis, tu ne peux pas me donner plus.


Tu t’es trompé.
Le don de la souffrance est bien plus intense.
Vestige, ruine rongée par la honte
Se laisser chavirer au chant des sirènes,
Elles savent si bien planter leurs crocs.
Carcasse décharnée, je me maudis pour mon erreur.


Ton absence me presse contre la source de mon bonheur.
Mes bras flanchent et je m’écrase contre elle.
Elle ne tarie pas mais l’eau se transforme en lave.
Elle consume ma poitrine et liquéfie ma chair.
Sur mes yeux humides les cendres durcissent et s’agglomèrent.
Aveugle, seul avec ma compagne fidèle, ma douleur.


Arraché à ma vie.
Séparé de la banalité tranquille des mes anciens soucis.
Dans ce qu’était avec toi, le promis Eden d’Epicure,
Je cherche l’épine à planter dans ma peau et suturer ma blessure.
Je ne trouve que des éclats de moments qui m’écorchent et me rendent fou,
Je cherche à tous prix de quoi sceller ce trou. Pourri.


Il me tarde de ne plus mourir.
Il me tarde de ne plus payer mon tribut de sang.
Il me tarde de ne plus te voir dans la fumée de mes cigarettes.
Il me tarde d’oublier le goût de tes lèvres.
Il me tarde de te voir disparaître à jamais.

jeudi 9 décembre 2010

Fuck

Parfois on voudrait se détacher de soi, parfois on nous y pousse, parfois on n’a pas d’autre issue que de se jeter dans le vide.

Story ends, je ne le comprendrai jamais. L’amertume est poignante. Partir sans obtenir ce qu’on a pourtant cru pouvoir saisir, tout sombre dans l’irréel. On se rattache à des impressions de réalité fugaces complètement étrangères dans notre monde, tellement présentes dans notre sphère et si absentes dans celui des autres.

L’appel d’un être cher ou son écho, la froideur qu’on rencontre quand on entoure de ses bras humides et tièdes une statue froide. Un marbre parfait dans sa raideur. L’étendue de tout l'égoïsme dont on est capable se trouve personnifiée face à soi. Je déballe des histoires, je maquille mon emprunte mais ne dis jamais les choses.

Tu m'entends? Jamais.

Pourtant tu les dis si bien dans une langue que toi seul comprends, unique réconfort de ton égo. Adieu est le mot qui a le plus de sens, un au revoir peut être ? Non un Adieu à se dire à soi même avant de le dire à l’autre.

Quand la fumée noie le chagrin, le feu qui consume la chair n’est pourtant pas celui qu’on pensait capable de purifier. Malheur à celui qui se frotte à l’effroyable monstre Amour. Souffrance, honte.

Parfois le réconfort ne vient pas de l’objet du désir, mais de la petite lueur qui germe à son coté comme s’il fallait monter si haut. La chute, un instant, je m’éveille dans ma chute, cette petite lumière que je ne voyais pas se transforme, prend de la place, s’agrandit pour devenir la sérénité qui m'a été tant louée.

Deux créatures marchant côte à côte. Enfin mais apprenons nous de nos erreurs ?