jeudi 9 décembre 2010

Fuck

Parfois on voudrait se détacher de soi, parfois on nous y pousse, parfois on n’a pas d’autre issue que de se jeter dans le vide.

Story ends, je ne le comprendrai jamais. L’amertume est poignante. Partir sans obtenir ce qu’on a pourtant cru pouvoir saisir, tout sombre dans l’irréel. On se rattache à des impressions de réalité fugaces complètement étrangères dans notre monde, tellement présentes dans notre sphère et si absentes dans celui des autres.

L’appel d’un être cher ou son écho, la froideur qu’on rencontre quand on entoure de ses bras humides et tièdes une statue froide. Un marbre parfait dans sa raideur. L’étendue de tout l'égoïsme dont on est capable se trouve personnifiée face à soi. Je déballe des histoires, je maquille mon emprunte mais ne dis jamais les choses.

Tu m'entends? Jamais.

Pourtant tu les dis si bien dans une langue que toi seul comprends, unique réconfort de ton égo. Adieu est le mot qui a le plus de sens, un au revoir peut être ? Non un Adieu à se dire à soi même avant de le dire à l’autre.

Quand la fumée noie le chagrin, le feu qui consume la chair n’est pourtant pas celui qu’on pensait capable de purifier. Malheur à celui qui se frotte à l’effroyable monstre Amour. Souffrance, honte.

Parfois le réconfort ne vient pas de l’objet du désir, mais de la petite lueur qui germe à son coté comme s’il fallait monter si haut. La chute, un instant, je m’éveille dans ma chute, cette petite lumière que je ne voyais pas se transforme, prend de la place, s’agrandit pour devenir la sérénité qui m'a été tant louée.

Deux créatures marchant côte à côte. Enfin mais apprenons nous de nos erreurs ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire